Accord Toulouse INP – Institut Pan-Russe N.I. Vavilov Une coopération de haut niveau pour répondre aux enjeux alimentaires
Le 15 mai 2019
Le 3 mai 2019, a été signé un accord de coopération exceptionnel entre Toulouse INP et l’Institut Pan-Russe N.I. Vavilov pour les Ressources Génétiques Végétales (VIR) de Saint-Pétersbourg.
Impulsé par M. Laurent Gentzbittel et Mme. Cécile Ben, enseignants-chercheurs à Toulouse INP-ENSAT et membres de l'EcoLab, cet accord formalise une collaboration de très haut niveau avec le VIR, établissement particulièrement prestigieux. Il renforcera les échanges bilatéraux d’étudiants et d’enseignants et rendra possible la mise en place de demandes de financements communs.
Cécile Ben et Laurent Gentzbittel avec Dr Alexander V. Pavlov, devant les réservoirs cryogéniques du Lab of Long Storage Conservation au VIR
L’Institut Pan-Russe N.I. Vavilov pour les Ressources Génétiques Végétales (VIR) : un établissement prestigieux
L’Institut Pan-Russe N.I. Vavilov pour les Ressources Génétiques Végétales (VIR), fondé dans les années 1920, constitue l’une des banques de ressources génétiques les plus intéressantes au monde. Celle-ci renferme des échantillons de plantes et graines collectés à travers le monde par l’agronome et généticien Nikolai Vavilov au cours de 115 expéditions dans plus de 60 pays entre les années 1920-1935. Préservée malgré le siège de Saint-Pétersbourg (1941-1944), au prix de la vie de plusieurs de ses membres – ceux-ci ayant préféré mourir de faim que consommer les graines –, cette collection fut ensuite régulièrement enrichie et comprend aujourd’hui plus de 300 000 échantillons de graines ou de végétaux.
Une collaboration qui répond aux enjeux alimentaires actuels
Par ailleurs, cette collaboration est d’autant plus pertinente et stratégique qu’elle s’inscrit dans une réponse globale aux enjeux climatiques et alimentaires actuels. Elle s’intéresse plus particulièrement à l’érosion génétique des variétés cultivées, conséquence des contraintes de production industrielle et pouvant laisser craindre une insécurité alimentaire. Dans une perspective de transition écologique et de diversification des pratiques agricoles, les projets en collaboration visent à repérer les plantes résistantes à la sécheresse, aux maladies et capables de donner des produits de qualité, avec moins de pesticides et d’engrais tout en étant adaptées aux environnements locaux.
