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Le cycle du méthane dans les écosystèmes arctiques testé dans un lac sibérien

Les lacs produisant des émissions de méthane sont une composante majeure de la réponse des écosystèmes arctiques au changement climatique. Une étude intégrant biogéochimie, isotopie et microbiologie a montré que, dans un lac sibérien, l’oxydation du méthane dans la colonne d’eau consommait intégralement le flux issu des sédiments. Cette étude publiée dans Scientific Reports a mobilisé un consortium international co-dirigé par Maialen Barret (Toulouse INP-ENSAT, EcoLab) et Léa Cabrol (IRD, M.I.O Marseille) laboratoire EcoLab (UMR 5245), dans le cadre du projet ERANET-LAC Methanobase.

 

L’amplification des effets du changement climatique en Arctique conduit à une accélération de la fonte du permafrost, qui se traduit par différentes modifications des paysages et des écosystèmes.

 

A l’échelle globale, les lacs et zones humides sont responsables de 70% des émissions de méthane d’origine naturelle. En particulier, les lacs boréaux représentent 26% des émissions totales de méthane à partir de lacs.

 


Vue d’ensemble du lac Sibérien ayant fait l’objet de cette étude. Crédits : Projet Methanobase

 

Les mécanismes métaboliques et les acteurs microbiens impliqués ne sont pas encore bien connus, et ces processus ne sont pas encore pris en compte dans les bilans globaux d’émissions de méthane. Il est crucial de les étudier pour évaluer la rétroaction potentielle de la fonte du pergélisol sur le changement climatique.

 

Ces résultats sont majeurs pour l’évaluation de la rétroaction des écosystèmes aquatiques au changement climatique.

 

Cliquez ici pour lire l'intégralité de l'article sur le site Toulouse INP-ENSAT.

Cliquez ici pour consulter la publication dans "Nature" (en anglais).

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