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De l’eau de mer et des électrons microbiens, un cocktail innovant contre la corrosion

Vieillissement, dégradation, rupture de matériaux métalliques… tous les secteurs industriels sont concernés par la corrosion des structures en béton armé. En France, la dégradation des matériaux sous l’effet de l’environnement coûte chaque année plusieurs dizaines de millions d’euros. Outre ce coût exorbitant, des problèmes majeurs de fiabilité, de sécurité et de santé sont liés à ces phénomènes de corrosion. Pour lutter contre ces dégradations, une équipe toulousaine vient de breveter un procédé écologique et renouvelable à partir d’eau de mer et les sédiments marins.

 

Benjamin Erable, chercheur CNRS au Laboratoire de génie chimique de Toulouse (LGC – CNRS, Toulouse INP, Université Toulouse III – Paul Sabatier) et spécialisé dans l’ingénierie des bioprocédés, travaille depuis plusieurs années sur les biofilms électroactifs. Médaille de bronze du CNRS2020, il est co-découvreur d’un procédé innovant de Protection Cathodique BioGalvanique (PCBG). C’est ce qui a fait l’objet d’un dépôt de brevet en juillet 2021 dans le cadre d’un projet de recherche conduit en partenariat entre le LGC et le Laboratoire matériaux et durabilité des constructions (LMDC - INSA Toulouse, Université Toulouse III – Paul Sabatier) et l’entreprise ramonvilloise CORROHM. 

 

Ce brevet est l’aboutissement des travaux de recherche collaborative d’une équipe pionnière dans le domaine de la bioélectrochimie. Il porte sur la protection des structures en béton armé contre la corrosion. « Le plus prometteur » reconnaît-il. « C’est celui qui a le plus d’applications directes et un marché évident ».

 

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