Découvrez le projet Econect !
Le 2 juillet 2021
Le projet Econect a officiellement démarré le 1er janvier 2020.
Ce projet tire partie des opportunités offertes par les nouvelles technologies de l'internet des objets et de l'intelligence artificielle pour porter un regard nouveau sur le fonctionnement des écosystèmes. Il est le fruit d'une collaboration entre six laboratoires et trois entreprises de la région toulousaine apportant des compétences complémentaires en sciences de l'environnement, en électronique embarquée et en traitement des données.
Soutenu par le Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) et l’Université Toulouse III – Paul Sabatier, le projet a pour objectif d'élaborer un réseau Occitan de capteurs innovants et connectés afin d'étudier et de surveiller la réponse des écosystèmes face aux changements environnementaux.
Dans le projet Econect, les chercheurs de l'équipe se basent sur des espèces sentinelles de l'environnement (abeilles, mésanges, invertébrés aquatiques) qui intègrent l'ensemble des stress auxquelles elles sont confrontées. En analysant leur réponse, en parallèle sur plusieurs sites d'Occitanie, ils peuvent ainsi mettre en évidence l'intégrité ou au contraire l'altération des écosystèmes, que ce soit des tendances générales sur des temps longs, ou au contraire des événements qui surviennent rapidement comme par exemple des pollutions ponctuelles liées aux activités humaines. Il est notamment question de mettre au point un ou plusieurs indicateurs multimétriques pour mesurer ces éléments d'ici fin 2022.
Toulouse INP est engagé dans ce projet dans lequel il est notamment question de mangeoires, de nichoirs ou encore d'aquacosmes connectés. L'équipe écotoxicologie intégrative du Laboratoire Ecologie Fonctionnelle et Environnementale, basée à Toulouse INP-ENSAT, participe à ce projet et les membres de ce laboratoire possèdent une expertise reconnue dans l'utilisation de microcosmes pour évaluer l'écotoxicité en milieu aquatique.
Avec Econect, l'équipe propose des observatoires automatisés de l'environnement, qui permettent de documenter les trajectoires de différents écosystèmes sans nécessairement aller sur le terrain. Grâce à la mise en place d'une infrastructure en réseau pour la transmission des données issues des systèmes sentinelles, celles-ci arrivent directement sur le bureau du chercheur. Ces données pourront aussi être pré-traitées grâce à des algorithmes sur le serveur utilisé, pour calculer des indicateurs ou générer des alarmes en cas d'anomalie dans le fonctionnement d'un écosystème. Certaines données seront également mises à disposition du grand public.
Pour plus d'informations, rendez-vous sur le site officiel du projet :
Découvrez le projet en vidéo :